Une relance de la castanéiculture fruitière a été engagée il y a une trentaine d’années...
La culture du châtaignier s’est développée en Cévennes du Moyen-Age aux années 1850 au prix d’un aménagement de l’espace qui a modelé le paysage et a durablement transformé les comportements des habitants, les accompagnant « du berceau au cercueil ». Il s’agissait d’une châtaigneraie essentiellement fruitière, plantée, greffée et cultivée, dont le déclin s’est amorcé avec l’évolution économique et agronomique du monde rural, l’exode et les maladies. Mais une relance de la castanéiculture fruitière a été engagée il y a une trentaine d’années : des améliorations techniques ont vu le jour ainsi que des recherches biologiques pour lutter contre les parasites, des variétés nouvelles de marrons ont été sélectionnées, une AOC est en cours de constitution.
La châtaigneraie à bois connaît elle aussi un certain renouveau : les techniciens forestiers proposent aujourd’hui aux propriétaires d’améliorer des taillis existants pour réaliser une vraie sylviculture du châtaignier, et, de la charpente à la vannerie, les produits transformés trouvent des débouchés. Le grand public peut désormais découvrir tous ces produits et ces activités du territoire castanéicole, dans le cadre d’une offre globale présentée par ceux qui y travaillent, regroupés au sein d’une route touristique, les Chemins de la Châtaigne : www.chataignedescevennes.com
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