La source d'Isis, Le temple, Le vieux pont, L'industrie de la soie, Les Hôtels particuliers, Le château d'Assas, Le Musée Cévenol
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La source d'Isis
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AJaillissant à 1 km 500 en amont du Vigan, elle alimente en eau la cité. Son nom vient d'une légende : "Les prêtresses du temple de Diane de Nîmes venaient herboriser dans les Cévennes. Elles s'arrêtaient à cette source fraîche et limpide. L'une d'elle,Isis, y rencontra un jeune berger et de cette rencontre naquit un enfant. Liée par un vœu de chasteté, elle décida de le cacher. Mais tous les ans, elle venait retrouver là son enfant et son amant".
Bien communal, non visitable
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Le temple
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Cette ancienne chapelle des Capucins a été accordée aux protestants en 1804 par le Concordat. La table de communion est une dalle de granit provenant du temple détruit en 1689, et où on peut lire cette inscription : "Elle servait à nos pères avant Henri IV". La chapelle jouxte le cloître qui abrita plus tard les prisons et le palais de justice aménagé aujourd'hui en bibliothèque et salle de spectacle. |
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Le vieux pont
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Jusqu'au XIIème siècle, les rives de l'Arre se franchissent à gué. Les communautés riveraines s'engagent alors en une "république d'intérêt" afin de construire un pont monumental à trois arches en plein cintre, reliant Causses et Cévennes. Le "vieux pont", autrefois nommé "Pont de la République" a résisté depuis plus de sept siècles aux crues de la rivière. Son arche principale se reflétant dans l'Arre forme un cercle parfait. A la sortie du Vigan, route de Ganges, on remarque le pont aqueduc de la filature Lacroix (fin XVIIIème - début XIXème siècle). |
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L'industrie de la soie
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Au XVIIIème siècle, la soie apporte la prospérité au Vigan. Des filatures s'installent. Les « débassiers" (fabricants de bas) se spécialisent dans la bonneterie de bas de soie. Après la crise séricicole de 1850, l'industrie du Vigan s'oriente vers la filature de la "schappe"(fil fabriqué à partir des déchets de soie). Les soies étrangères et l'apparition du fil synthétique amèneront la disparition complète de cette industrie vers 1950. Aujourd'hui, l'économie reste traditionnellement tournée vers le textile (collants Well, et Roy). |
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Les Hôtels particuliers
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Du XVIIème siècle à la Restauration, plus de 20 belles maisons furent construites dans la ville. Une bourgeoisie d'affaires, alliée à quelques familles titrées, bâtirent des hôtels particuliers à la manière de ceux de Nîmes et de Montpellier. Avec belles portes ouvragées, hauts étages, vastes cages d'escalier aux rampes de fer forgé remarquables, cet ensemble immobilier s'ouvrait sur un jardin ou une cour d'honneur.. |
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Le château d'Assas
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Cet hôtel particulier fut construit en 1755 sur un plan de l'architecte du Vigan, Tureau, pour Mr Pierre Faventines, fermier général. Les façades sont percées de "cent fenêtres" ornées de mascarons. Un escalier en fer à cheval, avec de belles ferronneries, mène au jardin autrefois dessiné à la Française. L'ensemble évoque le goût néoclassique.
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Le Musée Cévenol
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Situé près du pont roman du Vigan, dans le cadre inchangé d'un faubourg médiéval construit sur les berges de l'Arre, ce bâtiment fut une tannerie, puis une filature de soie au XVIIIème siècle, et enfin une ganterie. Une terrasse sur la rivière, un jardin, l'architecture massive quoique sans effet monumental du musée ainsi que les maisons qui l'entourent, composent un ensemble particulier d'une étonnante richesse. http://viganais.free.fr |
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