Le Dugas, Le boulevard du Portalet, La sériciculture, La Cap Barré, Les moulins, Le marché
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Le Dugas
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En passant par les ruelles médiévales, vous accéderez à la cime du Plateau du Dugas, lieu de culte dès l'antiquité, où trône le mystérieux "autel des sacrifices" datant des Celtes. A l'opposé, une chapelle du 19ème nous rappelle que ces pratiques païennes ont cessé. S'y dresse aussi une tour carrée, probable vestige de la 1ère église détruite en 1560, au début du protestantisme. Cette tour porte la cloche de l'ancien temple, brisée par les protestants et refondue par l'évêque, à l'époque de la révocation de l'Edit de Nantes. |
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Le boulevard du Portalet
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Le boulevard du Portalet, avenue principale, fut construit au 19ème siècle, sur l'emplacement des remparts de la ville, détruits à la Révolution, d'où son nom. Il témoigne de la prospérité de la sériciculture, avec sa large perspective, la mairie et surtout les demeures bourgeoises. Il suffit de lever la tête pour admirer régulièrement des fenêtres et des balcons ouvragés. Les plus belles de ces demeures appartenaient à des filateurs. |
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La sériciculture
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Saint Ambroix connut la prospérité au 19ème siècle avec la sériciculture. En 1856, la ville comptait 21 filatures employant 1503 personnes. Aujourd'hui, nous trouvons ces anciens bâtiments, reconnaissables à leurs grandes baies vitrées, au bord de la Cèze, ou à la rue du Graveirol. Pour faire fonctionner cette industrie, presque toute la population des alentours élevait des vers à soie. Ainsi, dans la campagne, on remarque aisément les mûriers, et les magnaneries dans les mas grâce aux séries de petites ouvertures au dernier étage. |
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La Cap Barré
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CAu lieu-dit "Bois de la Ville", après la tour Guisquet, se trouve, au milieu de la garrigue, le Cap Barré estimé de l'époque ligure ou celtique, accessible à pied (voir circuit du Grand Montèze). Il est formé de deux grands enclos fortifiés, en murs épais, qui occupent une superficie d'un hectare et demi environ, soit une taille assez importante. Ces enclos sont divisés en nombreux compartiments, une quarantaine au total, qui devaient servir à abriter la population et ses troupeaux pendant les périodes d'insécurité. |
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La Tour Guisquet- La légende du Volo Biou
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Il y a fort longtemps, la récolte de raisin étant plus qu'abondante, le vin se piqua. Catastrophe sans précédent pour les St Ambroisiens qui vont passer des lamentations au mécontentement. Le Consul eut une idée ! On annonça dans toute la région qu'un boeuf volerait à St Ambroix ! Les gens vinrent par milliers voir défiler, sous une chaleur torride, le boeuf somptueusement harnaché. Seule boisson disponible : le vin ! Aussi quand le boeuf s'envola du sommet de la colline, il n'en restait plus une seule goutte. La légende du Volo Biou est reconstituée en costume d'époque, chaque 13 et 14 juillet. Un Caïet prend son envol de la Tour Guisquet.
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Les moulins
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Si la Cèze, de nos jours, nous permet d'avoir des coins de baignade jusque dans la ville, elle fut mise à profit, autrefois, pour alimenter trois moulins à farine. Certains sont encore visibles, et reconnaissables par leur bâtiment avançant légèrement sur l'eau, et leur digue comme le moulin Bonnet situé derrière l'église, ou le moulin du Roc tombé, en direction du Moulinet. Ce dernier, tout en ayant su préserver le bâti en pierre, et surtout restaurer la digue, il permet de profiter d'un superbe plan d'eau dans un décor authentique.
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Le marché
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Chaque mardi, St Ambroix draine les foules avec son marché. Tous apprécient la qualité et la diversité des produits du terroir proposés par l'artisanat (poterie, bois sculpté...) ou l'agriculture (pélardons, olives, légumes...). Si au détour d'une allée vous entendez caqueter une poule, vous n'aurez pas rêvé, et vous ne tarderez pas à l'apercevoir dans sa cage voisinant un lapin. Dignes descendants des premiers animaux qui ont fréquenté ce marché depuis 1362, date de sa création, ils témoignent de son importance jamais démentie et de l'attachement de ses acteurs à la tradition. |
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